


Process: Oolong roulé puis torréfaction faible à moyenne.
Dégustation en porcelaine qinghua bambou!
Dans le zhong préchauffé, les feuilles dégagent une agréable odeur de boulangerie au petit matin. Le pain de campagne semble juste sortir du fours et embaumer l'atmosphère...

Soleil.
Le goût est mielleux et puissant. Sucré avec une pointe d'acidité fruitière et une certaine fraicheur printanière. Long en bouche, il me fait saliver. Ce qu'il n'a pas en finesse et en floral, il le compense en puissance et fruité.

Surtout, c'est un Oolong dont le prix est très raisonnable ; il permet aux débutants de bien s'exercer avant de s'attaquer aux grosses pointures.
Une stratégie de débutant est, parfois, de déguster un grand nombre de différents thés en petites quantités. Mais, comme pour une personne, il faut passer du temps avec un thé pour bien le connaitre. Comment change-t-il avec une eau différente? Quelle est l'eau qui lui convient le mieux? Que lui apportent (en enlève) mes théières par rapport au zhong? Quel dosage est idéal? Cela me fait-il plus de bien un jour de pluie ou de soleil...? Il y a tant de paramètres variables!
Pour bien sentir l'impact de chaque changement, mieux vaut expérimenter avec le même thé. En plus, il s'agit ici du même même cultivar que les Oolongs de haute montagne, ce qui permet de ressentir la différence de terroir et d'élévation.

Mais avec un Oolong de basse altitude, il est possible de bien le rater! Une infusion trop longue, un mauvais dosage sont évidents. La marge de manoeuvre est plus étroite et demande toute votre attention. Toutefois, son coût relativement faible permet de ne pas stresser en cas de ratage.
Ainsi, avec ce thé, je recommande de faire attention de ne pas trop prolonger les temps d'infusion.

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